Façonnées sous les doigts experts de l’artisan, les pierres révèlent différentes nuances, à chaque fois uniques. Elles sont mises en scène dans un précieux boîtier de 15.5 mm de diamètre : or blanc, or rose ou or rose serti de 48 diamants pour la version en lapis lazuli, or blanc ou or rose, dans les deux cas serti, pour le modèle onyx, ou encore or rose non serti pour souligner les nuances du cadran en malachite.

Bien avant que les pierres ne deviennent cadrans, l’artisan les sélectionne avec un soin infini pour ne garder que les plus belles. Il découpe – ou « carotte » – ensuite la matière au diamètre voulu et esquisse un premier volume, avant de procéder au tournage pour affiner l’ensemble. Il parachève son ouvrage avec un polissage entièrement réalisé à la main.

De la pierre brute au cadran déployant toutes ses subtilités, l’artisan met en œuvre différents savoir-faire anciens, souvent transmis de génération en génération dans les ateliers. En travaillant la malachite, il porte notamment un soin attentif au sens de la découpe pour éviter que la pierre, particulièrement friable, ne se casse. A l’inverse, la dureté de l’onyx entraîne d’autres défis, comme le polissage qui pourrait rendre la pierre grisâtre ou faire apparaître de petits nuages blancs indésirables. Plus facile à ouvrager, le lapis lazuli implique lui un « œil » des plus avisés pour débusquer les rares pierres d’une couleur parfaite, entre l’azur et l’outremer.